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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 16:49

Abordons un thème tabou pour certains, douloureux pour d'autres, minimisé pour beaucoup, et bien connu pour ma part... Le harcèlement scolaire.

Vous savez, ce phénomène qui peut faire de vous ou de votre enfant le bouc émissaire de son établissement scolaire ? Bouc émissaire, je l'ai été pendant près de 5 ans. C'est un enfer quotidien qui a fait de moi une anoréxique pendant des années, m'a conduit à l'hôpital après une tentative de suicide, a brisé ma jeune personnalité, m'a fait plonger dans une longue et douloureuse dépression rythmée par des périodes d'auto-mutilation, une dévalorisation constante et une volonté de fuir mon malheur par les voyages ou par la mort. 

Je ne cherche pas à me victimiser à travers cet article. Je ne cherche pas non plus à régler mes comptes avec mes anciens agresseurs (certains d'entre eux étudiant actuellement en faculté de médecine, se préparant à sauver des vies après avoir passer une grande partie de leur adolescence à détruire la mienne...). Je cherche simplement à expliquer à ceux qui ne le savent pas ce qu'est réellement le harcèlement scolaire, à donner des conseils aux parents et aux victimes de ces agissements, à répondre à ceux qui minimisent cette souffance et à mettre les coupables de ce phénomène face à la gravité de leurs actes. 

 

~ Mon histoire ~

Mon calvaire a commencé le jour où j'ai décidé de changer d'école. Je me plaisais beaucoup dans l'école primaire où j'étais scolarisée. J'avais de nombreux amis et je n'étais la victime de rien ni personne. Je n'expliquerai pas ici les raisons qui m'ont incité à changer d'établissement. Toujours est-il que quand je me suis retrouvée dans ce nouvel établissement, dans un nouveau groupe, avec une nouvelle méthode d'enseignement, les choses ont vite dérapé. Pour des raisons que je ne comprendrai jamais vraiment, un petit groupe de garçons a décidé que j'étais détestable. Tout est très vite devenu sujet aux moqueries. Ma passion pour la lecture, d'abord, mes vêtements, puis mon physique. Ayant un grand front, je recevais des insultes comme "tu as le front horrible d'une handicapée mentale"... puis les violences physiques ont commencé. Des bousculades d'abord, puis les petits coups. Jamais trop forts, mais suffisamment pour que je me sente humiliée et en insécurité. Puis des remarques systématiques sur absolument tout ce que je disais. On m'imitait pour se moquer de me gestuelle, on rigolait à chacune de mes interventions en classe. Quand j'avais des bonnes notes et qu'on me félicitait, je me faisais moquer et insulter en sortant de cours. On me méprisait aussi beaucoup parce que je parlais une langue régionale. Une langue de "plouc" comme le leur avaient enseigné leurs parents... tout ce qui me tenait à coeur était critiqué, insulté. Mes passions, les choses qui faisaient ma vie, les gens et les choses que j'aimais. J'étais une horrible fille, moche au possible, stupide, méprisable. Si bien que peu d'élèves osaient s'approcher de moi et sympathiser, de peur d'être moqués à leur tour. Le groupe de mes harceleurs s'est peu à peu élargi. Au bout d'un moment c'était presque tous les garçons de la classe qui me persécutaient. L'équipe pédagogique était incapable de régler le problème, malgré mes nombreuses plaintes ainsi que celles de mes parents. J'espérais que mon entrée au collège apaiserait la situation. Je pensais me fondre dans la masse, passer inaperçue, et je croyais qu'avec le temps, mes agresseurs se lasseraient...

Au collège, les choses ont largement empiré. Le groupe qui me persécutait s'est encore élargi grâce aux élèves venant des villages voisins. Certaines filles se sont également mises à me détester. Certaines d'entre elles faisaient semblant d'être mes amies pour que je leur fasse des confidences qu'elles s'empressaient ensuite de rapporter à leurs camarades qui pouvaient divulguer au collège entier (il y avait à peine 200 élèves) mes petits secrets. Puis la violence physique est devenue plus fréquente. Je me revois me faire encercler par quatre élèves alors que je lisais sur un banc avant de me faire projet violemment contre le mur, le sol et le banc à trois reprises si bien que j'en fus blessée. Les couloirs étaient devenus des endroits dangereux. On m'écrasait volontairement contre les murs jusqu'à ce que j'étouffe puis on me relâchait. On me faisait chuter, parfois dans les escaliers. En cours, on me lançait des crayons, des compas, des ciseaux, des boulettes de papiers pendant toute l'heure du cours, sans que cela ne semble gêner le professeur censé nous encadrer...  on me réptait en permanence que j'était moche. Même des personnes avec qui je me suis liée d'amitié pendant plusieurs années me le disaient. J'avais un front trop grand, une peau trop claire, j'était trop petite, je ne portais pas des vêtements à la mode, ma manière de me coiffer n'était jamais belle, je n'avais pas une belle voix, je marchais comme un singe. A l'époque où certains commencent à avoir des flirts on me disait qu'aucun garçon ne pourrait s'intéresser à moi, à moins d'être désespéré. J'entends encore l'un d'entre eux venir vers mois en me demandant "est-ce que tu accepterais de sotrir avec celui-là ?"  et d'ajouter, après que j'aie dit non "Si même un laidron comme toi ne veut pas de lui, il restera toujours seul!"... et puis j'étais systématiquement moquée quand je recevais des bonnes notes et les félicitations de mes professeurs. On me faisait payer le fait d'être une bonne élève. Je savais, à chaque fois que j'avais réussi un devoir, que je serai agressée à la sortie du cours. Si par chance le professeur ne divulgait pas ma note à haute voix, ils allaient me forcer à la leur donner et m'insulter si elle était trop bonne ou bien s'empresser de dire à tout le monde si j'avais moins bien réussi. Lorsque je participais en cours, on imitait mes gestes dans le but de me moquer, on répétait ce que je disais en prenant une voix débile, et tout le monde rigolait. Si je rougissais, pleurais ou montrais que j'étais vexée, ils recommençaient de plus belle. 

J'avais peu d'amis. J'ai été presque tout le temps seule pendant un an. Les élèves évitaient de se montrer avec moi de peur d'être la cible des persécutions à leur tour. Je ne faisais confiance à personne. Je ne comprenais pas ce que j'avais fait pour mériter un tel traitement. Dans mon ancienne école, au sein des associations dont j'étais membres, avec les gens que je connaissais en dehors du collège, je n'avais pas de tels problèmes, au contraire. Et pourtant mon comportement était le même partout... 

Dans les deux années qui ont suivi, les choses ont pris un tournant tragique. Le collège recevait certains adolescents très difficiles. Plusieurs étaient impliqués dans des trafics de cannabis et de cocaïne. Il est arrivé qu'ils soient pris sur le fait avec ce genre de substances sur eux sans qu'ils soient pour autant renvoyés du collège... ce collège était connu depuis longtemps pour ses problèmes de drogue. Si les garçons aimaient beaucoup fumer tout et n'importe quoi, les filles avaient elles un goût prononcé pour la boisson qu'elle emmenaient parfois avec elles dans leur sac de cours... personne ne m'a jamais rien proposé, mais certains des trafiquants m'ont causé des souci. Les menaces se sont fait plus pressantes et si j'avais le malheur de dénoncer un de ceux qui me persécutaient, les représailles pouvaient être terribles. C'est comme cela que j'ai un jour été attaquée avec une arme blanche dans la cour, lors d'une disput violente entre moi et quelques garçons où des coups furent échangés. J'ai porté plainte et l'intervention des gendarmes dans l'établissement a permis, pour un temps, de calmer un peu les choses. Pour autant, les suspects n'ont reçu aucune punition pour leur implication dans mon agressions et pour les nombreuses fois où ils m'avaient agressée physiquement et verbalement auparavant...  

On me volait aussi très souvent mes affaires, on me les abîmait régulièrement, surtout les objets personnels que je pouvais emmener avec moi et qui avaient une valeur sentimentale, comme certaines images, certains livres, certains petits objets fétiches... 

Ceux qui savaient où j'habitaient disaient tout le temps que j'avais une maison de "plouc", faisaient de méchants commentaires sur mon jardin, mes animaux, ma famille... un autre problème est très vite survenu, et pas des moindres, la langue. Je parle une langue régionale depuis mon enfance. Un de mes professeurs, avec qui j'ai encore de très bonnes relations, parlait également cette langue depuis son enfance. Nous aimions bavarder ensemble dans notre langue commune. Cela lui faisait plaisir et à moi aussi. Mais bien sûr, cela a attisé la jalousie de la majorité des élèves, qui, pour se venger de ne pas comprendre un traître mot de la langue de leur grands-parents, me moquaient, insultaient ouvertement cette langue et tous ses locuteurs, y compris moi et le prof, allant même jusqu'à se plaindre aux autres professeurs et au principal du collège que l'utilisation de cette langue entre mon prof et moi était suspecte... ils m'ont fait avoir honte de ma propre culture, de ma langue maternelle, de mon identité... 

Une rumeur est également venue s'ajouter à l'enfer dans lequel j'étais plongée depuis quelques années déjà. J'avais tissée un semblant d'amitié avec une fille. Une des rares à accepter de me parler, avant de rejoindre le camps de mes bourreaux, elle aussi... puisque nous étions toujours ensemble, certains des garçons ont décidé de lancer la rumeur comme quoi moi et cette fille étions lesbiennes et entretenions des relations sexuelles dans les toilettes... cela est doublement choquant. D'une part, le fait de lancer des rumeurs sur les orientations sexuelles de quelqu'un, et d'autre part de penser que cela est assez choquant d'être homosexuelle pour je mérite d'être persécutée. Cela en dit très long sur l'éducation reçue de leurs parents...  pour justifier leur délire, ils ont inventé toutes sortes de choses, à caractère sexuel évidemment, pour me faire du mal et me faire paraître honteuse aux yeux des autres. Si j'avais été lesbienne et amoureuse d'une fille, où était le mal ? Pour eux, visiblement, l'homosexualité restait un délit...  beaucoup de personnes ont cru à cette rumeur et ne m'ont plus adressé la parole pendant des mois, de peur d'être associé à une "gouine"... quand je me suis plaint de leurs attaques répétées, ils n'ont rien trouvé de mieux que d'inventer que je les traitais aussi d'homosexuels, chose fausse mais qui a suffit à ce qu'ils ne soient pas punis...

En plus du cauchemar quotidien que je vivais au collège, je vivais une situation familiale catastrophique, très douloureuse et qui participait à la destruction de ma personnalité et de mon équilibre psychique. Cela s'est terminé par une tentative de suicide à l'intérieur même de l'établissement. Je remercie énormément les membres de ma famille qui ont dit à moi ou à ma mère que j'avais simulé, que ce n'était qu'une "mise en scène" orchestrée afin d'attirer l'attention et autres horreurs que je préfère ne pas publier ici... 

J'avais assez de mal à me remettre de mes émotions, des réactions honteuses de ma famille, que déjà je recevais des nouvelles du collège où les élèves n'avaient pas perdu de temps pour se réunir afin de comploter dans mon dos, diffuser de nouvelles rumeurs, toutes aussi incroyables que dégueulasses sur mon compte, avec parfois le soutien de leurs parents... après deux semaines en hôpital psychiatrique, j'ai été une nouvelle fois confrontée à la cruauté sans limites de ces adolescents dégénérés... je suis tombée dans une profonde et longue dépression, je suis devenue anoréxique, avec tous les problèmes de santé que cela entraîne, j'ai commencé à m'auto-mutiler, à broyer du noir et à attendre que cela se termine, d'une manière ou d'une autre. Je suis devenue une autre personne. J'ai perdu mon sourire, ma joie de vivre, mon envie d'aller de l'avant, de réaliser mes projets... j'étais détruite.

Mon calvaire a pris fin avec la fin du collège. Au lycée, je n'ai pas souffert de telles persécutions. J'ai obtenu mon bac avec Mention Bien, j'ai étudié à l'étranger,où j'ai brillamment réussi et je continue à étudier ce que j'aime, à voyager, à avoir différentes activités.J'ai une vie sociale, des amis, et je n'ai jamais revécu l'enfer que fut le collège. Preuve que le problème ne venait pas de moi mais bien d'eux...

 

~ Ma réaction face aux agresseurs ~ 

Vous pensez bien que je ne suis pas restée sans réagir pendant ces 5 années. Dès la première fois où j'ai été insultée et harcelée, j'ai immédiatement réagi. J'ai toujours dénoncé la moindre de mes attaques. Mes parents ont continuellement envoyé des lettres, passé des coups de téléphones et demandé des rendez-vous avec la direction de l'établissement. On me répondait toujours la même chose "on ne peut rien faire si on ne les prend pas en flagrant délit"... comme si ces monstres étaient assez stupides pour m'agresser devant un adulte... au final donc, aucune punition. Certains ont simplement été convoqués à quelques reprises pour " s'expliquer" mais en sont ressortis avec le sourire aux lèvres, trop heureux des représailles qu'ils allaient m'infliger... seule la venue des gendarmes après l'agression à l'arme blanche a pu calmer les esprits pendant quelques mois. Cela n'a tout de même pas empêché les parents de certains de dire des choses horribles à mon sujet à ces mêmes gendarmes, menaçant de devenir violents si j'osais m'approcher d'eux... étant donné que je n'avais aucune aide à attendre de l'équipe pédagogique, j'ai décidé de prendre les choses en mains toute seule. J'avais pratiqué les arts martiaux pendant mon enfance, alors je m'y suis remise. Cela m'a permis de me défendre quand j'étais frappée. Et cela en a dissuadé plus d'un de s'approcher de moi. Mais cela n'a pas plu à l'équipe du collège qui m'a reproché le fait de "profiter de mon statut de victime pour me défendre"... 

Au départ, je ne voulais pas changer de collège. Je considérais que ce n'était pas à la victime de changer d'établissement mais aux agresseurs. Mais en voyant que la situation ne changerait jamais, je me suis tout de même posé la question de changer d'établissement. J'en ai même visité un et j'ai franchement pensé m'y inscrire. Mais j'étais terrorisée à l'idée de devenir une fois de plus la cible de certains, qu'en plus je ne connaîtrais pas du tout. Quitte à se faire humilier au quotidien, autant que cela soit par des gens qu'on connaît... 

Je n'ai pas reçu d'aide de la part de l'équipe pédagogique. Mes persécuteurs l'avaient bien compris et en ont profité au maximum. Pourtant, plusieurs de ma classe, avec qui j'étais devenue amie au fil du temps, bien conscientes de la situation que je subissais, ont écrit à plusieurs reprises au principal, expliquant avoir été témoins de nombreuses fois des agressions dont j'étais victime et demandant à ce que mes persécuteurs soient punis. Cela non plus, n'eut aucun effet... j'entends encore certains adultes me dire "tu dois être patiente, ils sont jeunes, ils finiront par se calmer d'eux-mêmes, tu dois faire preuve de patience et d'ouverture d'esprit à leur égard..."les gens qui dirigeaient ce collège n'auraient jamais dû être là où ils étaient. Ils étaient incapables de s'occuper d'adolescents et encore moins de les éduquer bien qu'il s'agisse d'un petit collège public d'à peine 200 élèves...

 

~ Les conséquences du harcèlement scolaire ~ 

Il y a des conséquences à court terme et à long terme. A court terme, c'est l'isolement, le repli sur soi, la dépression. Mais c'est aussi le fait de faire chuter ses notes volontairement. Je ne voulais plus être une bonne élève et encore moins la meilleure dans certaines matières parce que cela faisait enrager mes harceleurs qui redoublaient de méchanceté à mon égard. Ainsi, j'étais plutôt contente d'avoir des difficultés en mathématiques, cela m'épargnait bien des insultes... 

La dévalorisation de soi est une conséquence à long terme. A force d'entendre tout le temps qu'on est moche et stupide, on finit par y croire et on s'interdit de se trouver joli(e) ou intelligent(e). On considère ceux qui affirment le contraire comme des menteurs qui se moquent de nous. On se déteste, on souhaite ne plus exister. On se considère comme une erreur. On est traumatisé et on n'ose plus aller vers les autres, de peur de souffrir. Ou alors, on tombe dans la dépendance affective, on s'accroche à n'importe qui, même des gens qui n'en valent pas la peine, et on souffre. On accepte d'être humilié puisqu'on l'a toujours été. On pense que c'est normal de ne pas être respecté et on ne se rebelle pas contre un partenaire tyranique, un supérieur autoritaire ou un membre de la famille qui vous rejette. On ne se considère pas comme étant digne d'être aimé, respecté. C'est mon cas... on voudrait ne plus souffrir et enfin goûter à la joie de vivre, mais on ne sait pas ou plus ce que c'est, alors on reste dans ce qu'on connait très bien et qui paradoxalement nous rassure, le malheur et la souffrance. 

Peut-on se reconstruire après avoir été le bouc émissaire de son école ? Oui, et heureusement! Mais cela n'est pas aussi simple. J'ai suivi trois psychothérapies, je m'apprête à suivre de l'hypnothérapie pour gommer mes traumatismes causés par des années d'humiliations, d'abus physiques et psychologiques. Dans mon cas, se sont en plus ajoutés des chocs émotionnels causés par des situations familiales terribles, des agressions à caractère sexuel et autres... alors oui, on peut s'en remettre, mais rarement seul. Je ne connais pas une seule personne ayant vécu le même enfer que moi qui s'en soi remis(e) facilement et sans aucune aide. La thérapie est un passage obligé dans bien des cas pour reconstruire sa personnalité.

Etre brisé psychologiquement à un âge où l'on construit sa personnalité laisse des séquelles profondes. Penser le contraire est de l'ordre du stupide et n'importe quel bon thérapeute vous dira la même chose. En tout cas, tous ceux que j'ai consultés (la liste est relativement longue) confirment mes propos. Heureusement de nos jours, il existe beaucoup de thérapies, de professionnels qui sont là pour aider à réparer les dommages causés par des années de souffances et il y aussi beaucoup de gens comme moi, anciennes victimes, qui peuvent soutenir ceux qui ont réussi à survivre à un tel cauchemar ou qui sont en train de le vivre. Il ne faut surtout pas rester seul!

 

~ A ceux qui minimisent la violence scolaire ~ 

On entend très souvent dire...

"Oh! les enfants sont naturellement gentils! ils ne connaissent pas la cruauté et ne se font pas de mal entre eux !"

==> d'où vient cette idée reçue selon laquelle la méchanceté serait l'apanage des adultes ? Vous n'avez pas entendu parler des enfants tueurs de Liverpool ? Vous n'entendez jamais parler dans les médias d'enfants étranglés dans les toilettes par leurs camarades de classes, tués lors de bagarre particulièrement violentes ? La haine, la cruauté sont des sentiments connus de nombreux jeunes êtres. Et l'effet de groupe ne fait qu'amplifier les tendances perverses de certains. Certains pédopshychiatres considèrent qu'il y a environ un bouc émissaire par classe, surtout au collège. Il y a des enfants et des adolescents au comportement pervers, dangereux et cruel qui décident de concentrer les pires sentiments qui fourmillent en eux sur une cible. La cible est généralement un autre enfant qui paraît différent  à cause d'une caractéristique physique, d'une particularité (un élève très intelligent, ou au contraire ayant certaines difficultés en classe, un élèves souffrant d'une maladie, s'habillant d'une façon originale, nourrissant une certaine passion, etc.). A partir du moment où un ou deux élèves décident de collaborer pour persécuter la cible, les autres auront tendance à les rejoindre, non pas parce qu'ils sont  méchants de nature, mais parce qu'ils préfèrent, et c'est bien compréhensible, être du côté des bourreaux plutôt que de celui de la victime. Et ainsi, l'effet de groupe fait se concentrer la majorité de la classe, et parfois toute la classe, sur un projet commun: attaquer celui ou celle qui a la malheur d'être perçu(e) comme différent(e). Ce genre de situation peur perdurer indéfiniment s'il y a pas une réaction immédiate des adultes et entraîner des conséquences très graves sur la victime.

"C'est normal qu'il y ait de la violence entre élèves, et c'est un bon moyen d'apprendre à se défendre, parce que dans la vie active, ce sera tout aussi violent! "

==> Est-ce vraiment le genre de société que vous voulez voir perdurer ? De telles réactions, si courantes pourtant, devraient faire peur à la plupart des gens. Qu'est-ce que l'école ? Un lieu où l'on enseigne des matières afin de s'assurer que les membres de la société aient un socle de connaissance solide. Certes, mais pas seulement. L'école est aussi un lieu de socialisation. Apprendre l'anglais, l'Histoire, les sciences, on peut aussi bien le faire par correspondance, ou avec un tuteur. Mais si nous allons à l'école, c'est pour se faire des amis et se préparer à la vie en société. L'équipe pédagogique gérant un établissement est censée nous apprendre les bases de la vie sociale. Et cela passe par l'apprentissage du respect, de la solidarité, de l'altruisme, et certainement pas par celui de la violence, sous prétexte que " la vie est violente"! Oui, la vie violente, et vous voulez qu'elle le reste ? Alors continuez sur votre lancée, car notre société n'ira pas en s'améliorant avec des gens comme vous! Moi je suis de ceux qui veulent voir les prochaines générations évoluer dans un climat plus serein. Et c'est l'école qui le leur permettra, en leur inculquant les bonnes valeurs! C'est pour cela qu'il est impératif que les adults en charge des établissement scolaires réagissent immédiatement dès qu'un phénomène pareil pointe son nez, et sensibilisant les élèves sur les conséquences désastreuses du harcèlement scolaire. Laisser pourrir une situation pareille, comme le font beaucoup de responsables de collèges, c'est criminel.

 

" Ce n'est pas si grave que ça, ça ne va jamais très loin et on s'en remet vite"

==> Vraiment ? Vous devriez aller expliquer un raisonnement aussi foireux à la mère de la petite Pauline qui a préféré se suicider l'an dernier plutôt que de retourner au collège où elle vivait le même enfer que moi! Allez aussi le dire aux parents de ceux qui ont tenté de mettre fin à leurs jours parce qu'il ne pouvaient plus supporter les coups, les insultes, les humiliations à répétition, dans l'indifférence totale du principal de leur collège ou du proviseur de leur lycée! Et n'oubliez pas non plus de l'expliquer aux patients de plus en plus nombreux, qui se retrouvent dans les salles d'attente de psychiatres, parce que dix ans plus tard, ils ne se remettent toujours pas du traumatisme que fut pour eux l'école! 

Il est temps d'arrêter de minimiser un phénomène aussi dangereux que celui-là! Le harcèlement scolaire tue! Mettez-vous ça dans le crâne une bonne fois pour toutes! Des exemples d'adolescents qui préfèrent choisir la mort plutôt que de retourner en cours, vous en trouverez beaucoup dans les journaux! Des gens qui sont atteints de phobie scolaire, qui ont raté toutes leurs études alors qu'ils étaient de très bons élèves, il y en a énormément! Ne dites pas ce que c'est quelque chose de "normale" avant d'avoir vécu dans la peau d'une victime de ces malades neserait-ce qu'une journée!

 

~ Aux victimes et à leurs proches ~ 

 

==> ce n'est pas vous le problème!

Cessez de culpabiliser! Non, vous ne méritez pas ce que vous vivez ni ce que votre enfant subit! Pesonne ne mérite ça, pas même les agresseurs en question! Vous n'êtes pas responsable de ce qui vous arrive, et vous n'avez pas à avoir honte. On vous dit ou dira souvent qu'il faudrait que vous alliez consulter. Non, ce n'est pas à la victime de se faire soigner parce qu'elle est la cible de persécutions ( à moins qu'elle ne provoque volontairement ses camarades de classe, cela va de soi!). Ce n'est pas votre comportement qui est anormal, c'est celui de vos agresseurs. C'est eux qui devraient avoir honte d'insulter, d'humilier, de frapper, de proférer des menaces, des insultes à caractère raciste, sexiste, homophobe ou autres! C'est à eux d'être aidés par des professionnels de santé! Et si vous êtes les parents d'un enfant accusé de harceler d'autres élèves, il est de votre responsabilité de prendre les mesures qui s'imposent, à savoir, faire soigner votre enfant, car ce genre de comportement n'est ni normal ni acceptable!

 

==> Réagissez!

Si vous êtes victime de harcèlement scolaire ou si un enfant proche de vous l'est, ne perdez pas une seule seconde de votre précieux temps pour mettre un terme à une situation qui n'a aucune raison d'être dans un établissement scolaire. Voici la marche à suivre que je vous conseille:

1) prenez contact dans les plus brefs délais avec les responsables de l'établissement. Ne demandez pas, EXIGEZ, qu'ils fassent leur travail, c'est à dire, recadrer les élèves pour qu'ils mettent en application les valeurs que l'école est censée leur transmettre, à savoir, le respect de l'autre.

2) si la situation perdure, c'est pour une raison bien simple, l'équipe pédagogique n'est pas compétente. Il n'est pas normal que votre enfant franchisse les portes de son école, de son collège ou de son lycée avec la peur au ventre, et il n'est pas normal non plus que vous vous demandiez ce qu'il va se passer chaque fois que vous le déposer le matin devant son établissement. Le principal, les surveillants, les professeurs et les autres membres de l'équipe sont payés pour assurer à votre enfant une instruction dans les meilleures conditions possibles. Ils sont censés avoir reçu une formation pour être capables de réagir effiacement face à ce genre de dérives (sauf pour certains surveillants, bien entendu). S'ils ne sont pas capables de mettre un terme au calvaire de votre enfant, cela veut dire qu'ils sont incompétents et il est insupportable que votre enfant doive payer pour leur incompétence. Dans ce cas, ne vous acharnez pas à vous plaindre, cela ne servira à rien. Soit il sont efficaces, et dans ce cas, dès la première ou deuxième plainte, l'affaire est réglée, soit ils ne le sont pas, et dans ce cas, vous n'avez pas de temps à perdre. N'attendez rien des élèves pervertis qui sont à la source de vos problèmes. Ils ne changeront jamais si les adultes autour d'eux ne changent pas. J'ai commis l'erreur de m'acharner à rester dans mon collège, pensant que la situation finirait par s'arranger. Je ne souhaite à personne de devenir la personne que je suis devenue à cause de ma stupide volonté à vouloir rester dans ce maudit collège... ne commettez pas la même erreur que moi ainsi que les autres parents qui ont perdu leur enfant depuis. Quittez l'établissement. Et si jamais le même problème surgit dans le nouvel établissement, partez encore. Il vaut mieux chercher longtemps un bon établissement où votre enfant pourra s'épanouir et étudier sereinement, que de le donner en pâture à ces fauves dont personne ne vient à bout. 

 

==> Limitez la casse!

Le harcèlement scolaire aura comme conséquence inévitable des séquelles psychologiques profondes sur la victimes et un risque de plus en plus élevé, à mesure que le temps passe, que celle-ci ne tente de se faire du mal. Mais de nos jours, il y a d'autres dangers auxquels on ne pense pas toujours: le cyber harcèlement. J'ai eu la chance d'avoir traversé cette horrible période de ma vie à uné époque où Internet était très peu présent dans notre quotidien. Tout le monde n'avait pas une connection internet chez lui, et les réseaux sociaux étaient de toute manière inexistants. Je n'ai donc pas été harcelée par e-mail, ni via un réseau social quelconque. En revanche de nos jours, preque tous les jeunes ont un compte Facebook, Twitter, un blog, etc. On assiste de plus en plus à une nouvelle forme de persécution sur le net. Les agresseurs ne se contentent plus d'humilier la victime à l'école, ils continuent leur jeu immonde sur internet. Ce genre d'individus sont par exemples capables de créer des pages ou des groupes Facebook sur lesquels ils se déchaînent sur la victime. S'ils réussient à obtenir des photos de leur cible, ils les publieront, certaines retouchées, afin de nuir gravement à leur victime. Et à ce stade, il devient très très difficile de venir complètement à bout de ses bourreaux. Quitter l'établissement scolaire ne sera plus suffisant, il faudra en plus vivre avec le fait qu'on sera poursuivi sur Internet. C'est ce qui est arrivé à Amanda Todd, une Canadienne de 15 ans qui a préféré se suicider plutôt que de vivre l'humiliation que lui infligeaient ses bourreaux sur Facebook...

C'est pour cela qu'il faut réagir immédiatement et fuir tout de suite un environnement vicié. Il ne faut pas laisser le temps aux harceleur de s'organiser et de s'acharner sur la victime. Il faut réagir tout de suite et partir s'il le faut.

 

J'espère que les écoles publiques finiront par prendre ce phénomène au sérieux, en changeant leur attitude face à ces adolescents et en repensant les valeurs que l'école est censée transmettre.

Victimes ou proches de victimes, profitez des avantages d'internet en rentrant en contact avec des gens qui connaissent ou ont connu le calvaire que vous subissez. Prenez les choses en mains, et n'acceptez plus d'être traité comme un moins que rien, vous ne l'êtes pas!

Agresseurs ou proches d'agresseurs, c'est vous et seulement vous qui pouvez apporter la solution à ce terrible problème. Si votre enfant adopte un comportement violent et intolérant vis à vis d'un de ses camarades, en dépit des valeurs que vous vous êtes efforcé de lui transmettre, vous devez réagir en le faisant aider. Agresseurs, comprenez la gravité de vos actes, les conséquences parfois irréverssibles qu'ils peuvent entraîner. Vous êtes ou avez peut-être été vous aussi victime de violence. Vous êtes de toute manière victime de vos propres parents qui ne sont pas capables de vous prendre en mains. Je peux comprendre votre souffrance mais elle n'excuse pas celle que vous infligez à vos camarades de classe. Faites-vous aider.

 

B different by al fahad515


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19 janvier 2013 6 19 /01 /janvier /2013 17:40

Somwhere between despair and hope there is a dying fairy

Somwhere between reality and dreams there is an ending fairy tale

Somwhere between birth and death there is a crying inner child

A-Tear-In-Your-Eyes.jpg

 

For a believer, the first sign of depression is the sudden inability to see His beauty in everything

Then comes the oppressive sensation of being confined in an illusive loniless

And finally an awful darkness seems to annihilate the ultimate light of the faithful soul

* * *

After the battle between the tormented victim and the baleful soldiers of depression comes the final liberating pain

Allowing the inner child to smile

A new fairy tale to begin

And a new fairy to be born 

 

 

Ahotep

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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 18:53

La tristesse, le désespoir, le refus, la mélancolie, la nostalgie, les larmes, les sanglots... ces mots ont en commun qu'ils inspirent des émotions négatives à celle ou celui qui les lit. Il est plus plaisant de lire le bonheur, l'espoir, la joie de vivre, le rire, le sourire... car eux, inspirent des pensées positives.

Phénomène normal, mais de plus en plus marqué de nos jours. Car la première catégorie de mots subit des persécutions, une intolérence, un rejet radical, du mépris de la part d'une grande partie de la société. Cela se traduit par notre obsession pour ce qui est "positif", notre refus d'affronter les situations violentes, déchirantes, et pourtant aussi naturelles et courantes que celles qui nous réjouissent.

Cela se traduit par un malaise grandissant à l'égard de la mort. J'y avais déjà consacré un article. Les rituels qui accompagnent la mort de quelqu'un ont tendance à diminuer, à être réduits à leur minimum. La mort est évitée au maximum. On évite de voir le corps du défunt, de le toucher, de se recueillir auprès de lui. On préfère qu'un nombre réduit de personnes s'en occupent avant de le cacher au plus vite dans une boîte qu'on se hâtera de dissimuler sous la terre ou de livrer aux flammes. Bien entendu, dans certains cas, par exemple quand le corps est dans un état qui peut effrayer, surtout ses proches ou les plus jeunes, il est normal qu'on évite de l'exposer. Mais quand ce n'est pas le cas, pourquoi alimenter la peur de la mort alors qu'elle fait partie de la vie ? J'ai observé deux corps morts, deux personnes qui m'étaient proches par le sang et le coeur. J'ai même embrassé l'un d'entre eux. Cela faisait partie de l'accompagnement de la personne vers un autre monde, ou une autre dimension, tout comme cela a contribué à m'apprendre à tisser une nouvelle relation avec ces personnes. Non plus physique, mais spirituelle.  Je n'en ai pas été traumatisée, bien au contraire. Et pourtant, j'avais 8 et 14 ans. Le rituel a une importance capitale qu'il faut savoir apprécier à sa juste valeur.

Au-delà de la restriction des rituels suivant le décès et du rejet du corps, on a tendance à inciter les gens à "tourner la page" au plus vite. On leur répète que cela ne sert à rien de pleurer, que cela ne fera pas "revenir la personne", qu'il faut se ressaisir, rencontrer au plus vite du monde, penser à autre chose. Cette insistance peut parfois ressembler à un reproche fait à la personne en deuil. Comme si elle se complaisait dans son malheur. Mais c'est pourtant tout à fait normal de pleurer, d'être désespéré, après la perte d'un proche. Ce n'est pas seulement normal mais c'est, à mon sens, nécessaire. Il faut passer par ces sentiments négatifs que sont la douleur et la tristesse. Ils ne surviennent pas pour le simple plaisir de nous torturer. Ils surviennent pour nous aider à avancer, nous amenant peu à peu à d'autres états, à d'autres émotions. Inutile de chercher à chasser au plus vite ces pensées noires. Il faut au contraire les apprivoiser, comprendre leur rôle et accepter de se laisser aller à la tristesse. Bien entendu, si ces émotions sont si violentes qu'elles peuvent évoluer en véritable poison, plongeant la personne dans un état d'où elle a peu de chance de sortir seule, et pouvant même la mener à se faire du mal, il est nécessaire de réagir, cela va de soi.

Cela est aussi vrai pour d'autres situations de la vie. La séparation d'avec une personne aimée, l'échec ( ou ce que l'on considère comme tel à un moment donné), engendrent des sentiments négatifs, tout aussi normaux et sains que les positifs. Certaines personnes, sous prétexte qu'elles n'aiment pas la compagnie des personnes tristes, les poussent à adopter une attitude positive au plus vite. Ce n'est pas parce que son petit égo ne supporte pas le négatif que ce sont les personnes qui en sont touchées qui doivent s'adapter. Elles ont autant besoin d'exprimer leurs émotions que celles qui ne ressentent que de la joie de vivre. On ne peut pas vivre dans une société faisant la chasse à toutes les émotions, surtout quand celles si sont naturelles et saines.

Il faut savoir dissocier les pensées naturelles de celles qui sont le signe d'une pathologie et qu'il faut bien sûr traiter. Tout est une question d'équilibre et de compréhension des expériences qui façonnent la vie humaine... 

 

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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 13:35

Radis noir et Artichaut, les auxiliaires du foie ~ 

Ayant toujours eu des problèmes de digestion, je dois faire attention à ce que je mange afin de ne pas brusquer mes intestins. Nauséeuse, j'ai décidé de suivre une cure afin de faciliter le travail de mon foie. J'ai opté pour les gelules de radis noir et d'artichaut. En milieu de cure, je me sens mieux, mes nausées ont largement diminué et mes douleurs au ventre aussi. Description d'une alliance magique!

 

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Le radis noir, description ~ 

C'est un radis cultivé par semis, comme toutes les racines pivotantes, de mai à août, et récolté vers octobre. Feuilles velues, tiges florales pouvant atteindre les 80cm, La racine peut atteindre les 20 cm. 

Le radis noir est surtout riche en glucosinolates, isothiocyanates, raphanine, vitamine C et potassium. C'est un légume également assez calorique (autour de 58kcal pour 100 g.).

 

Utilisation ~ 

C'est le jus qui est utilisé en phytothérapie. Il est antiseptique, antibactérien, cholagogue et diurétique. Il est utiliser pour:

- lutter contre les troubles biliaires

- faciliter le travail du foie, des poumons et de la vessie

Attention! à ne pas utiliser si vous avez déjà des calculs biliaires!

 

 

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L'artichaut, description ~

En fait, l'artichaut est un chardon domestiqué et cultivé appartenant à la famille Cyrana cardunculus. La partie comestible de la plante est la tête, comme présentée ci-dessus. Son nom est dérivé de l'arabe  الخرشوف (al-ḫaršūf). Bisannuelle ou trisannuelle, la tige peut atteindre 2m de haut. L'artichaut est originaire d'Egypte, du Maghreb et d'Ethiopie. Ce sont les agronomes arabes, surtout les Andalous, qui le cultivèrent, l'améliorant pour donner naissance à la plante que nous connaissons, grâce à une sélection des grosses têtes. C'est Catherine de Médicis, au XVI ème siècle, qui l'apporta en France. 

L'artichaut est très riche en vitamines (C, B, E, K), oligo-éléments, fibres, lipies, protéines, eau...mais il est surtout diurétique, cholagogue, cholérétique, protecteur des cellules hépatiques...


Utilisation ~ 

C'est la feuille qui est exploitée. Elle doit être consommée immédiatement après cuisson. Il est idéal pour:

- lutter contre les affections du foie

- la graisse dans les artères

- les nausées

- les lourdeurs d'estomac

- les gaz intestinaux

- les maux de ventre

Attention! ne pas en prendre en cas d'allaitement ou de fermentation intestinale!

 

L'alliance des deux peut donc être une bonne solution pour soigner son foie et limiter douleurs et nausées. Il est possible de trouver des gélules proposant une cure de quelques jours à raison de 8 gelules par jour. 

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 23:43

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I think the main reason of my sadness has been my desperate will to be loved by people, and I have thought that to be loved I had to please.

This reasoning is a typical error made by those who suffer from emotional dependence. And I confess I do suffer from this mysterious but terribly destructive illness that enslaves my mind, tortures my heart, and damages my life. People like me have a destructive relationship with other. Indeed, for so many years, the very basic actions of my daily life have been motivated by the need to be approved by those I meet, talk to, like, or hate. My biggest fear has always been to be rejected, abandoned, and judged. 

I also suffer that people do not know how to appreciate my true value - and I'm fully aware of how vainglorious I am, saying that - but I'm the only responsible of such a situation since I do not allow anyone to look at the true me. I spend time and energy working on how to build a personality that might please the other people. Instead, I should be enjoying the person I simply am. I try to imagine what words, what tone, what attitude, might be the most appropriate in order to gain the approval of the person(s) I'll be talking to. 

My problem is due to the accumulation of emotional shock I have endured since my childhood and I'm fully aware of it. Hopefully, I'm on the road to recovery and I'm pretty sure I'll be posting an article very soon to express how free I feel after I have won my battle against emotional dependence.

But so many human societies are also responsible of such silent sufferings. We are taught to please. " Be fashion!" because if you wear outdated clothes you will be mocked and therefore rejected by your own social group. "Be slim" because if you are not 170cm, 60Kg, with big boobs, perfect nails, pulpy lips, you won't be "sexy" and you are not supposed to meet a partner if you are not "sexy" or "glamorous". In some societies you even have to accept certain cultural codes to be fully considered as a "respectable" member of your own society. In Western Europe it might be to drink and hang out in nightclubs. Somewhere else it might be to only wear certain clothes, to interact only with certain people from a specific ethnic/religious/social class. 

Where are we taught to be ourselves ? Where are we taught not to please people, but to please ourselves ? Where are we taught that certain values, certain principles such as the respect of difference, solidarity, tolerance, are more important than your physical look ? I do believe that many people still try to maintain or to establish societies in which we are taught to flourish, to find inner peace, explaining that it's the only way to find love. But I'm still in search for such a peaceful and respectful land or group of people that would be thinking like this.

 Anyway, I will not follow what magazines or commercials say. I'm the only one I know who try to get fat while all of those around me try to lose weight, even when they do not need so. They are beautiful how they are but they were convinced they needed to be thinner, not even for their health, but only to please... nor do I care about the shape of my body anymore. I don't look like the bimbos full of silicone that a certain category of men worship ? Nice! As long as I like myself, why there would be a problem ?

I don't want to become selfish, self-centered nor too much vainglorious, but I should add a dose of self-love in my personality in order to be first loved by myself and then by people. Am I right, Narcissus ? ;) 

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 12:34

~ La nigelle, graine bénie ~

 

Les Egyptiens l'appellent habat al baraka, signifiant la graine bénie. Les Egyptiens l'utilisaient en abondance et le Prophète Muhammad disait d'elle qu'elle soignait "tous les maux sauf la mort". Graine vénérée par les Orientaux de nos jours encore, la nigelle est un remède efficace et abordable pour soigner les petites douleurs du quotidien...

 

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~ Description ~ 

La plante de nigelle est une herbacée annuelle des Renonculacées. Nigella vient de niger, signifiant noir en Latin. Elle est surtout cultivée en Asie, au Proche-Orient et en Afrique du Nord. Il en exite une vingtaine de types. 

 

~ Utilisation ~

- en graines ou en huile pour...

- la Gastronomie 

- Les soins...

- des dents: elle apaise les douleurs et les gencives douloureuse. Des graines cuites et mélangées à du vinaigre ou à de l'eau chaude, en bain de bouche ou gargarisme. Possibilité également d'appliquer de l'huile directement sur les dents. Il existe aussi des dentigrices à base de nigelle.

- des maux de têtes et des vertiges: masser les tempes avec quelques gouttes d'huile de nigelle.

- chute de cheveux et problèmes du cuir chevelu: appliquer de l'huile en masque pendant plusieurs heures de manières répétées.

- herpès, eczéma, acné: appliquer régulièrement de l'huile de nigelle sur les parties concernées.

- otite: faire couler une ou deux gouttes d'huile de nigelle tiède dans l'oreille pour apaiser les douleurs causées par l'otite.

 

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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 17:51

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 ~ La Sève de Bouleau ~ 

Un produit fort utilisé dans les pays nordiques depuis des siècles, que je pense tester cette année et qui aurait une multitude de vertus...

~ Extraction de la sève ~

Le meilleur moment pour extraire la sève du bouleau est le mois de mars. En effet, l'extraction doit être effectuée au moment de la montée de la sève, avant que les premières feuilles n'apparaissent. La température du mois de mars est idéale aux montées de sève. Il est possible de le faire à d'autres périodes, notemment en été, mais la qualité de la sève sera inférieure. 

L'idéal est de creuser un trou à 50cm au-dessus du sol. A cette hauteur, la sève sera plus minérale et plus bénéfique que recueillie plus haut ou sur les branches. Le trou doit être horizontal. La sève de bouleau est très claire et ressemble à de l'eau. Elle doit pouvoir s'écouler dans une bouteille via un tuyau en faisant attention à ce que les salissures ne s'y infiltrent pas. Il ne faut pas extraire plus de 10 litres par arbre (un bouleau produisant entre 1 et 3 litres par jour en moyenne) et ne jamais percer au même endroit d'une année sur l'autre (laisser un espace d'un demi tour entre chaque trou). La sève s'écoulant très lentement, il faut compter trois à cinq semaines de récolte. 

Ne surtout pas oublier de reboucher le trou avec de la terre ou bien un mastic végétal pour que l'abre ne meure pas.

Il est bien sûr possible de se procurer de la sève de bouleau en magasin bio.

 

~ Conservation de la sève ~

Il est impossible de la conserver plus de 36 heures car elle se fermente très vite. Pour prolonger la conservation, on peut ajouter de la cannelle, des clous de girofle, un peu d'alcool pure, la congeler ou la mettre au réfrigérateur.

 

~ Composition ~

 La sève de bouleau est très riche en oligo-éléments, légèrement sucré, analgésique, anti-inflammatoire, diurétique, elle contient également des sels minéraux, des hormones végétales (ABA) et des acides aminés, notemment. Plus le terrain sera riche en minéraux, plus la sève sera riche en oligo-éléments.

 

~ Vertus thérapeuthiques

La sève de bouleau est utilisée en cure de printemps. L'idéal est d'en consommer trois litres en trois semaines à raison de 150ml par jour, le matin, à jeûn. 

- Facilite le drainage (cholestérol, acide urique, urée)

- Action vermifuge

- Favorise l'activité des reins, de la vessie et de la vésicule biliaire

- Lutte contre les infections rhumatismales

- Améliore l'aspect de la peau et lutte contre la cellulite et l'eczéma

- Elle favoriserait la perte de poids

- En usage externe, elle soigne les brûlures, les blessures, les maladies de la peau

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 18:08

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~ Le Miel, le cadeau des abeilles ~ 

 

Le miel, un aliment devenu si ordinaire qu'on oublierait à quel point il est précieux. Petit tour d'horizon de l'histoire et des vertus de cet or sucré...

 

Les abeilles:

Le nectare des fleurs est nécessaire à leur fécondation. Il attire les insectes pollinisateurs qui assurent cette opération. L'abeille se pose sur la fleur, tire sa langue et aspire le nectare dans son jabot. Une fois dans la ruche, le nectare se transformera peu à peu jusqu'à donner naissancea au miel, servant de nourriture aux abeilles. Les abeilles peuvent aussi se servir de miellat, produit par les insectes suceurs comme les pucerons ou la cochenille. 


Composition:

Surtout des glucides, glucose, saccharose, fluctose, maltose, eau, protides, sels minéraux, acides organiques, vitamines B1, B2, B3, B5, B6, B8, B9, A, D, K et des lipides...


Histoire:

Les Egyptiens sont sans doute les premiers à avoir domestiqué les abeilles. Nswt-bity était le quatrième du Pharaon, et s'écrivait avec le signe de l'abeille. Ce nom signifiait que le roi était le maître de la Haute et de la Basse Egypte, la Basse-Egypte étant symbolisée par l'abeille. Le papyrus d'Edwin Smith (-4500) mentionne le miel comme un élément important de la pharmacopée, notemment pour soigner les blessures. Le meil servait aussi à sucrer les aliments.

Utilisé dans bon nombre d'autres régions du monde, les Européens du Moyen-Age s'en serviront pour fabriquer du pain d'épice, conserver les viandes, confire les légumes et fabriquer l'hydromel.

La pharmacopée islamique réserve une place de choix aux abeilles et au fruit de leur labeur. Une sourate de Coran est même nommée "les Abeilles" et le Livre Saint dit:  "[Et voilà] ce que ton Seigneur révéla aux abeilles: "Prenez des demeures dans les montagnes, les arbres, et les treillages que [les hommes] font. Puis mangez de toute espèce de fruits, et suivez les sentiers de votre Seigneur, rendus faciles pour vous. De leur ventre, sort une liqueur, aux couleurs variées, dans laquelle il y a une guérison pour les gens. Il y a vraiment là une preuve pour des gens qui réfléchissent." (16:68-69). Les Arabo-musulmans ont toujours utilisé le miel pour embellir la peau et accéler sa cicatrisation et la gastronomie orientale comporte beaucoup de délicieuses recettes à base de miel. 

 

Types de miel:

La liste des différents types de miel, offrant diverses couleurs et saveurs, est incroyablement riche:

miel de... châtaignier, lavande, colza, sarrasin, bleuet, trèfle, fleur d'oranger, eucalyptus, pissenlit, robinier (ou acacia), tilleul, romarin...

Le miel est produit dans un nombre incalculable de pays, mais les miels du Yemen, du Maroc, de Narbonne (romarin), des Vosges figurent parmi les plus réputés. 

 

Vertus:

Le miel est antioxydant, antibactérien et antiseptique et permet de...

- Favorise et accélère la cicatrisation

- Soigne les peaux blessées, brûlés

 - Soigne la toux, l'estomac, les infections respiratoires

- Calme et apaise l'esprit


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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 18:55

The Spiritual Path

 

Are we human beings living a spiritual experience or spiritual beings living a human experience ?  

That's a question I once read in an article about mysticism. And since, I try to give a satisfactory answer to such an essential question. 

There are lots of ways of seing things, according to our personal beliefs. I will try to express as clearly as I can my own point of view. As a person who reads and follows the holy books that teach us the spiritual odyssey of humanity, I believe we can sum up our spiritual trip in two main steps. At first, we are united to the divine. It is a heavenly state that contains disadvantages because our freedom is limited. There are lots of feelings that we do not experience and this prevents us from learning.  Indeed, we cannot make good use of our ideal state because we are even not fully aware of it. The only way to escape from our gilded prison is to disobey and break up with the divine. This is the first step. A phase during which we are spritual beings who must follow their human instincts.

The second step begins with our falling from the initial divine state. It is only at that moment we can understand the ideal character of our ancient condition. Because we miss it, we want to reach it again. How could we miss something we never knew, otherwise? That's why we (at least, some people) begin a long and painful spiritual journey. Our newly human condition teaches us fundamental lessons through situations that make us experience  pain, hatred, love, and so many other feelings and emotions that will gradually open our mind in order to finally be able to appreciate the divine dimension of the universe and its copy, which is our soul. Therefore, at that moment, we are human beings guided by a spiritual instinct. The final goal is to reach Paradise again. 

 

So, my humble answer to this question is: we are both of them. We shall be aware of our double dimension which also concerns everything that our physical and spiritual eyes can see...

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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 16:19

Les mycoses des ongles surviennent très facilement et à n'importe quel âge. Des pieds qui ne prennent pas souvent l'air, la transpiration qui s'accumule dans les chaussettes, une mauvaise hygiène, même passagère, et voilà vos ongles jaunis, ravagés par un champignon qui vous dégoûte de vos propres pieds... 

Ayant souffert chroniquement d'une mycose installée sur les ongles de mes deux gros orteils de mes 13 à mes 19 ans, j'ai finalement réussi à m'en débarasser en adoptant les bons gestes. Chronique d'une lutte de longue haleine... 

 

~ les gestes à éviter ~

- durant l'hiver, changer de chaussettes chaque matin et/ou chaque soir. 

- préférer le coton aux autres matières.

- sa laver les pieds régulièrement

- garder ses pieds à l'air le plus  souvent possible. Porter des sandales l'été, éviter les chaussures fermées. La transpiration nourrit la mycose.

 

~ soigner ses ongles ~

- les limer très régulièrement. Les garder courts et limer également sur le dessus de l'ongle, en insistant sur la zone atteinte. 

 

~ remèdes antifongiques ~

- appliquer régulièrement dans une crème ou une huile neutre quelques gouttes d'huile essentielle de lavande, de citron, de sauge, d'extrait de pépins de pamplemousse, et de tea tree (très efficace).

- nettoyer à l'eau tiède mélangée à un peu de bicarbonate de soude

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